BEAUTE EXIGEE

Installation changeante et en cours d'évolution.

Installation multisupport,  Beauté Exigée se compose de divers éléments apportant tous une touche de nuance sur la vaste question de l'apparance. Sous différents angles, Margaux questionne a la fois une expérience vécue et l’idée d’une apparence normée, un questionnement perpétuel sur son image et une quête de satisfaction,  entre superficialité et intimité. L’installation se construit de diverses expériences dont l’angle d’attaque est toujours personnel. Il y est question d’une critique de la dangerosité d’une quête triomphale du physique tout en étant animée de cette même ambition. Il y a dans les divers éléments proposés la même recherche d’un quelque chose idéalisé et indéfini, une même volonté d’atteindre un but difficilement théorisable. Beauté exigée est l’histoire paradoxale d’un mal-être, d’une frustration et d’une détermination. 


Cette installation est en constante évolution. Beauté exigée agit comme un recueil d'élément faisant sens tous ensemble, mais dont chaque pièce pourrait s'émanciper. D'autres pourrait également s'y joindre dans l'avenir. Rien n'est définitif tant la question est vaste. Pour l'instant, elle est composée d'une installation en lingette démaquillante, de cartes postales, d'une vidéo, d'une réflexion sur les faire-part de décès.

Conquêtes

Boucle vidéographique, 14'27"

Extrait de la vidéo. 


Dans cette vidéo Margaux Blanchart part a la conquête de la beauté parfaite. La boucle est privilégie a la monobande car cette recherche est un éternel recommencement et qu’une fois dans son engrenage, elle se révèle être un véritable cercle vicieux. La beauté parfaite n’existant pas réellement, il est impossible de l’atteindre - hors l’atteindre est, pour certain.e.s, un objectif de vie.



Adulées.

Cartes postales. 

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Ces cartes postales comme des flyers véhiculent un message de propagande, rappelant a tou.te.s qu’il faut au maximum tendre vers la beauté universelle. Une artiste, une écrivaine et une chanteuse y sont représentées, trois femmes ayant trois audiences différentes, trois femmes adulées pour diverses raisons. Elles suggèrent différents spectres de la féminité, ayant pour point commun une injonction plus ou moins marquée a la beauté dans leur domaine.



Prospections.

Faire-part fictifs et vidéo.

Extrait de la vidéo. 


"Quelle photo voudrais-tu sur ton faire-part de décès ? Comment voudrais-tu qu’on se souvienne de toi ?" Cette oeuvre participative propose une réflexion sur l’image que nous laissons après notre décès. Quelle image de nous sommes-nous désireux de laisser aux générations suivantes ? Un autre spectre du soucis de l’apparence auquel bien souvent, nous n’avons pas l’occasion de réfléchir. Pour réaliser ces faire-part de personnes toujours bien vivantes, l'artiste leur ai demandé la photo qu’ils souhaiteraient voir sur leur propre faire-part de décès ainsi que la date a laquelle elle a été prise. Cette date est ensuite notée comme étant la date de décès. 


A ces faire-part est associé une capsule vidéo titrée Get ready with me for my funerals. La vidéo reprend les codes des vidéos où les youtubeurs proprosent a leur audience de les suivre pendant qu’ils se préparent pour leur journée ou pour une occasion spéciale. Cette vidéo de 8 minutes, l'artiste vous propose avec beaucoup d'humour de l'accompagner pendant qu'elle se prépare pour son enterrement. A nouveau, il s’agit de questionner son apparance jusqu’au dernier moment. De la coiffure au maquillage en passant par les vêtements et chaussures, la vidéo se termine sur une brève perfomance simulant un lit mortuaire.



Camouflées.

Installations en lingettes démaquillantes.

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Saint-Suaire démultiplié, ces 213 lingettes sont, pour Margaux Blanchart, autant de tentatives de sublimation de son visage. Chaque jour elle se maquille, chaque jour elle porte un masque. Ce masque est porté quotidiennement par plus de 80% de la population féminine. La question est : que cache-t-il ?Durant un an, elle a installé un rituel de démaquillage afin de récolter ces nombreuses lingettes. Depuis la mi-octobre, elle se démaquille en effectuant les mêmes gestes : d’abord les lèvres, a l’aide de deux doigts pour garder la forme, ensuite l’oeil droit a l’aide de mon index, l’oeil gauche du doigt gauche, finalement les joues a l’aide de quatre doigts, un coté et puis l’autre.

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